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Joseph Ferdinand Cheval est un facteur français connu sous le nom de facteur Cheval. Né le 19 avril 1836 à Charmes-sur-l’Herbasse dans la Drôme, il est mort le 19 août 1924 à Hauterives dans la Drôme. Il a passé 33 ans de sa vie à édifier le Palais idéal qui est un patchwork de différents styles architecturaux hors normes issus de son imagination. Cette oeuvre est inspirées par des références bibliques telles que les évangélistes, les Grottes de la Vierge ou de Saint-Amédée, les calvaires, la mythologie hindoue et égyptienne mais représente aussi une louange à la Nature.
“Fils de paysan je veux vivre et mourir pour prouver que dans ma catégorie il y a aussi des hommes de génie et d’énergie. Vingt-neuf ans je suis resté facteur rural. Le travail fait ma gloire et l’honneur mon seul bonheur; à présent voici mon étrange histoire. Où le songe est devenu, quarante ans après, une réalité.”
Ferdinand Cheval (1836 – 1924)
Le Palais Idéal en bref
Visite du Palais Idéal un peu plus approfondie
Extrait de la lettre du Facteur Cheval où il relate en 1897 à l’archiviste départemental André Lacroix les circonstances et les étapes de son travail:
“Un jour du mois d’avril 1879, en faisant ma tournée de facteur rural à un quart de lieue avant d’arriver à Tersanne. Je marchais vite, lorsque mon pied accrocha quelque chose qui m’envoya rouler quelques mètres plus loin. Je voulus en connaître la cause. Je fus très surpris de voir que j’avais fait sortir de terre une pierre à la forme si bizarre, à la fois si pittoresque que je regardais autour de moi. Je vis qu’elle n’était pas seule. Je la pris et l’enveloppait dans mon mouchoir de poche et je l’apportais soigneusement avec moi me promettant bien de profiter des moments que mon service me laisserait libre pour en faire provision.
A partir de ce moment, je n’eu plus de repos matin et soir. Je partais en chercher ; quelque fois je faisais 5 à 6 kilomètres et quand ma charge était faite je la portais sur mon dos. Je commençais à creuser un bassin dans lequel je me mis à sculpter avec du ciment toute espèce d’animaux. Ensuite avec mes pierres je commençais une cascade. Je mis deux années pour la construire. Une fois terminée, je me trouvais moi même émerveillé de mon travail. Critiqué par les gens du pays, mais encouragé par les visiteurs étrangers, je ne me décourageais pas. J’avais fait de nouvelles découvertes de pierres plus belles les unes que les autres, à Saint-Martin-d’août, à Treigneux, à Saint- Germain, espèce de petites boules rondes. Je me mis à l’oeuvre […]
Pour lire la suite de la lettre et pour en savoir plus visitez le site du Palais Idéal ICI